Ils sont salariés chez 3Média, au centre social Debussy, chez Savelys (groupe GDF-Suez), dans les mairies de La Chapelle-Saint-Luc ou d'Ervy-le-Châtel ou encore à la Société nogentaise de blanchisserie et tous ont deux points communs : ils sont adhérents à la CGT et ils s'estiment victimes d'un harcèlement de la part de leur direction pour cette seule et unique raison.
Ceux-ci n'ont plus accès à la photocopieuse ou sont placés sur écoute systématique. Ceux-là s'estiment traqués, poussés à la faute. D'autres sont tout simplement consignés dans un bureau isolé, sans qu'on leur confie de réel travail. Ou encore, certains sont soumis à des ordres contradictoires et irréalisables.
La plupart des dossiers sont aujourd'hui entre les mains soit de l'inspection du travail, soit des tribunaux. La CGT soutiendra ses délégués dans ces démarches, mais elle compte de surcroît faire de la publicité autour de ces affaires.