Suite à la réunion à Paris, mercredi après-midi, le ministère du redressement productif conjointement avec le ministère du travail, ont confirmé par un communiqué, leur position, privilégiant le projet ARdennES sur lequel a planché le cabinet Syndex mandaté par l'Intersyndicale.
«Electrolux doit examiner toutes les solutions industrielles internes à l'entreprise pour préserver le
site de Revin […] Dans un bassin durement touché par la crise économique, l'intersyndicale et les élus ont réaffirmé leur attachement à la défense de l'outil industriel et des emplois et ont
rappelé la responsabilité éminente du groupe Electrolux vis-à-vis de ce site.
Au terme d'un échange constructif, les représentants des salariés ont demandé que le travail conduit
conjointement depuis huit mois avec la direction du groupe puisse être poursuivi. Le projet «ARdennES», écarté par le groupe Electrolux le 22 octobre dernier, avançait en effet des propositions
de développement industriel viable du site de Revin.
Le gouvernement a relayé auprès du groupe Electrolux la demande d'un approfondissement des pistes de
solutions industrielles internes comme préalable indispensable à l'examen de toute autre hypothèse industrielle externe. Ce groupe de travail, piloté par Electrolux, pourrait rendre ses
conclusions à la fin du mois de janvier 2013. Le gouvernement souhaite que le groupe Electrolux, implanté de longue date en France et pleinement conscient de ses responsabilités économiques et
sociales, s'implique sans réserve dans cette démarche, qui est dans l'intérêt de tous».
Qui, de l'Etat ou d'Electolux, aura le dernier mot ?