L'administrateur judiciaire du groupe Divin-Pressoirs de France (branche champagne) a lancé un appel d'offres de reprise de contrats de travail et d'éléments d'actifs de ce négoce champenois qui est en redressement judiciaire depuis le 8 janvier dernier.
Mettant en avant une partie des actifs, soit les 10,67 hectares de vignes (estimés entre 11 et 15 millions d'euros) en propre auxquels s'ajoutent les 165 hectares de contrats d'approvisionnements (dont 84 ha ont une durée de plus de quatre ans), l'administrateur judiciaire espère recevoir des offres.
Le patron du groupe Divin-Pressoirs de France (Faverolles & Coëmy), ne veut pas abandonner sans se battre : «Nous travaillons sur un plan de continuation. Nous essayons de trouver des solutions car je n'envisage pas de céder l'activité. On peut considérer que cet appel d'offres nous permettra de voir ce qui va se passer».
Malgré la grogne de ses créanciers, particulièrement celle des livreurs de raisins qui ont été avertis par l'administrateur judiciaire qu'ils ne seront pas payés pour l'échéance du mois de mars prochain, une échéance qui se monte à 2,5 millions d'euros, il reste optimiste. «De toute façon, nous avons encore du temps devant nous en terme de redressement judiciaire. De plus, notre activité commerciale se poursuit sur le site. Et nous n'envisageons pas de restructuration au sein la société».
L'entreprise compte 34 salariés.