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13 juillet 2012 5 13 /07 /juillet /2012 10:37

«Nous avons quitté la formation le 25 mai et nous ne sommes toujours pas sûrs d'avoir été complètement indemnisés», expliquent six Ardennais qui ont suivi pendant 9 mois une formation de conseiller en insertion professionnelle à l'Afpa de Reims.

S'ils sont très satisfaits du contenu de cette formation qu'ils jugent «efficace» (certains ont même déjà trouvé un emploi), ils sont en revanche exaspérés par des difficultés concernant leurs indemnisations financières. En effet, en plus des rémunérations liées à leur situation personnelle, les stagiaires savaient par Pôle emploi avoir droit à une indemnité mensuelle de transport. Seule inconnue : son montant. A leur arrivée à l'Afpa, aucune précision ne leur est apportée sur la somme à percevoir, l'argument étant que chacun était dans une situation différente (chômeur, en fin de droit, etc.).

En décembre, les Ardennais touchent enfin un premier dédommagement pour les quatre premiers mois de formation. Étonnement : «Aucun n'a touché la même chose même si les situations étaient semblables. […] et une stagiaire est même restée sans ressources jusqu'en 2012».

Il s'écoule ensuite encore plusieurs mois avant qu'une nouvelle indemnité ne soit versée, toujours «sans cohérence» avec les situations de chacun d'après les stagiaires qui, en pleine formation, avaient «autre chose à penser»… En neuf mois, les stagiaires disent avoir reçu de nombreuses explications et des informations parfois «contradictoires» : changement de logiciels, changement de personnel, dossiers non saisis. «On a fini par trouver une grille kilométrique. Comme nous sommes loin, nous avions droit au maximum», soit 420 euros, selon eux.

Mais aujourd'hui certains qui ont bénéficié de l'hébergement de l'Afpa se demandent si finalement ils ont vraiment droit aux sommes qu'ils ont perçues. «On a touché de l'argent mais on ne sait pas à quoi ça correspond. Cette semaine, j'ai encore reçu 120 euros suite à une relance en juin. On nous a un peu pris pour des imbéciles. On aurait dû nous poser les choses dès le départ. Ça a eu des conséquences pour plusieurs d'entre nous. Certains ont dû reprendre des petits extras (pour boucler leur budget)».

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