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20 septembre 2012 4 20 /09 /septembre /2012 16:06

Banque-de-France.jpgAlors qu'un CCE extraordinaire (Comité central d'entreprise) se tient ce vendredi 21 septembre, un appel à 24 heures de grève a été lancé ce même jour par l'ensemble des syndicats de la Banque de France, organisations très unies afin de dénoncer un plan de restructuration qui prévoit la suppression de 2 000 emplois dans le réseau.

Sur le territoire national, le gouvernement de la Banque veut imposer à marche forcée la fermeture de 12 antennes infradépartementales sur 21 et transformer 50 succursales départementales en coquilles vides. Ces succursales pourtant très utiles regroupent tous les métiers et missions de la Banque. Que ce soit en termes de caisses, de suivi économique des entreprises pour leurs cotations, de services de surendettement : toutes les fonctions étaient représentées jusque-là (administration, services RH, immobilier…).

Si certaines activités ont d'ores et déjà été aspirées, chaque agent se fait bien du souci aujourd'hui quant au devenir de Charleville (35 agents, fermeture en juillet 2013), Troyes (41, fermeture en juillet 2014) et Chaumont (14), les comptoirs ne recenseront alors plus que de 4 à 10 agents avec une modernisation des outils de travail aboutissant à des usines non pas à gaz mais à dossiers. «Ne resterait que Reims alors que ces trois structures étaient les survivantes du plan 2003-2006 qui avait également vu Chaumont, Châlons et Épernay tirer le rideau. Si ce plan est encore en phase de projet, les marges de manœuvre seront très faibles. Rien n'est encore joué, d'où ce mouvement de grève car nos dirigeants ne doivent pas dégrader impunément notre institution».

La fermeture du bureau d'accueil et d'information qui fonctionnait en sous-préfecture d'Épernay n'est toujours pas digérée non plus. «Le gouvernement de la Banque a saisi l'opportunité de la pyramide des âges pour annoncer son plan et ses stratégies, mais c'est bien nous qui allons payer les pots cassés».

Alors que les tâches ne cessent d'augmenter, notamment en raison de la crise, ce plan de restructuration passe mal dans les rangs, d'où l'appel à ce qu'aucun établissement ne fonctionne normalement demain. À l'issue du comité central d'entreprise extraordinaire, de nouvelles actions pourraient être envisagées en régions et au niveau national.

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