Des dizaines de personnes en situation de détresse (essentiellement des demandeurs d’asile, parmi lesquels 22 mineurs, dont huit enfants de moins de trois ans et un isolé), logent dans un immeuble réquisitionné d’urgence.
Or, ce jour (7 mai) une lettre du tribunal d’instance a été reçue, ordonnant l’évacuation immédiate des lieux avec menace d’usage de la force publique, sans délai et sous des prétextes fallacieux : troubles du voisinage, alors que rien de tel n’a été signalé ; troubles liés à l’insalubrité, alors que rien de tel n’a été établi et que des enfants vivent sur place ; dégradations, alors qu’aucune dégradation n’a eu lieu et que personne n’est entré dans les lieux pour le constater.
Les personnes se retrouveraient alors sans logement, au mépris de toute forme d’humanité. Elles doivent être relogées dans l’immédiat, conformément au Code de l’Action Sociale et des Familles : "Toute personne sans abri en situation de détresse médicale, psychique ou sociale a accès, à tout moment, à un dispositif d’hébergement d’urgence".
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