«Assurer la sécurité et la sérénité des Rémois est la priorité».
Lors d'une visite nocturne au centre de supervision urbain, où «L’ensemble du dispositif a été mis en service en février 2008. À titre expérimental d’abord, la vidéosurveillance a montré, depuis, son utilité. Elle évite le passage à l’acte. Elle permet d’agir en flagrant délit et d’amener des éléments de preuves pour les enquêtes judiciaires», il souhaite le déploiement de 150 caméras, «dans tous les quartiers, aux abords de tous les centres commerciaux comme des galeries marchandes».
«J’ai pris il y a quelques semaines, un arrêté anti-mendicité. Il est évidemment impossible d’éradiquer ce type de comportement mais il est vrai que cela contribue au sentiment d’insécurité. Ce n’est agréable ni pour les touristes ni pour les Rémois».
Il annonce que «La police municipale va monter en puissance. Nous allons doubler le nombre de policiers . Ils sont aujourd’hui 80 mais seulement neuf assurent la surveillance nocturne. L’idée est d’établir des patrouilles dans chaque quartier».
Tripler le nombre de caméras, doubler l’effectif de la police municipale… Un tel projet a un coût : «Une fois le dispositif déployé : 7 millions d’euros par an».
Un état des lieux sur la sécurité à Reims est en cours. Un comité de pilotage est déjà sur pied. «Il rendra ses recommandations et préconisations pour l’implantation de nouvelles caméras début juin».
Souriez, vous êtes filmés !