Vingt-cinq emplois sont menacés à Forge France, qui possède deux sites dans les Ardennes : l'un à Joigny-sur-Meuse (forge et estampage des pièces) et le second à Nouzonville (usinage et expédition). L'ensemble compte cinquante salariés.
La société est spécialisée dans la fabrication de pièces de levage (crochets, manilles etc.). Elle est contrôlée par le fonds d'investissement britannique Melrose, qui possède également la société américaine Crosby, pèositionnée sur le même créneau…
La direction du groupe ambitionnerait de «rationaliser» en mutualisant la production située en France (Nouzonville et Joigny) et en Belgique, où est basée une usine de 65 salariés. «L'objectif est de garder la forge en France et de transférer l'usinage en Belgique». C'est pourquoi le projet de Plan de sauvegarde de l'emploi prévoit la fermeture du site de Nouzonville, mais les 25 emplois menacés concernent les deux usines ardennaises.
Le livre 1 du PSE a été présenté en comité central d'entreprise à l'issue de quoi les élus ont demandé une expertise. Après quoi, fin octobre, le PSE sera négocié en tant que tel.