Au départ de la grève lundi aprè-midi dans l'usine saint-michelloise d'Eberspächer, le licenciement d'un ouvrier de l'atelier de la production handicapé.
A partir de 15 h 30, mardi, direction et organisation syndicale se sont à la table des négociations, sous la médiation du sous-préfet. En début de soirée, les parties signaient un protocole d'accord de fin de conflit. Ont été convenues cinq mesures.
La première engage l'entreprise à effectuer un suivi actif et un soutien des démarches en vue du reclassement de l'ouvrier dans une structure adaptée.
La seconde mesure prise par cet accord précise en outre que «l'entreprise s'engage à appuyer les démarches auprès de la CPAM ou tout autre service compétent en vue de la réalisation d'une expertise nécessaire à la défense des intérêts de M. D, dans le cadre de son dossier handicap.»
Le protocole d'accord de fin de conflit engage également la CGT et ses représentants du personnel, qui se doivent d'assurer «un suivi en interne de façon à s'assurer que le résultat est atteint dans les meilleurs délais et avec la plus grande efficacité pour le salarié.»
L'ouvrier percevra une indemnité égale à six mois de salaire à temps complet, en plus de son indemnité légale de licenciement.