Les inquiétudes sont nombreuses du côté des syndicats de l'hôpital Geneviève-de-Gaulle-Anthonioz. Emplois menacés Suite à des annonces de leur direction lors de la présentation du plan des recettes et des dépenses de l'établissment, le personnel s'est réuni en assemblée générale jeudi dernier, et un mouvement de grève a été décidé, à l'initiative de l'ensemble des syndicats.
«Un service minimum sera évidemment assuré, mais la grève est reconductible».
Selon les syndicats, la direction de l'établissement aurait annoncé des fermetures de lits, et la suppression d'un certain nombre de postes non médicaux sur les prochaines années.
Les syndicats pointent aussi la part importante des personnes en contrats précaires, «plus d'une centaine sur les 780 salariés, hors médecins». Les agents craignent aussi la mise en place d'horaires modulables. «Cela voudrait dire que notre encadrement pourrait nous renvoyez chez nous s'il n'y pas assez de travail, ou nous rappeler si nécessaire, résume la syndicaliste. Nous n'aurions plus de véritable planning, et ça serait très difficile d'allier notre vie professionnelle et notre vie privé».
Enfin, le projet officiel de constitution d'un pole public privé avec la clinique François 1er (groupe Courlancy) pour la chirurgie, la chimiothérapie et l'ORL suscite la méfiance des syndicats. «Ce n'est pas comme cela qu'on augmentera l'activité de l'hôpital ! Comment vont imbriquer le travail public et le travail privé ? Nous n'avons pas de retours des réunions de préparation, c'est le flou».
Un rassemblement du personnel en grève est prévu aujourd'hui.