SCOT ou Schéma de Cohérence Territoriale. Une appellation un peu compliquée pour organiser un truc tout simple : il s'agit de fixer des règles pour harmoniser les politiques d'urbanisme sur un territoire donné.
Les représentants des 140 communes du bassin rémois concernées par le Scot ont mis en route la révision de leur schéma. «Nous avons besoin de le réviser pour y intégrer les engagements du Grenelle de l'environnement. Il y a de nouveaux objectifs à prendre en compte comme éviter d'urbaniser sur les terres agricoles ou tâcher de construire à proximité des réseaux de transport. Le but étant d'améliorer le bilan carbone».
Il est aussi recommandé de créer des corridors verts, c'est-à-dire s'efforcer de relier les espaces verts d'une ville par un fil végétal. Il peut s'agir d'une ligne d'arbres ou de haies. Cette précaution permet aux espèces animales de ne pas trouver enfermées dans un square ceinturé d'immeubles jusqu'à extinction. La biodiversité est en jeu.
Les communes devront tenir compte des nouvelles règles du Scot au moment d'élaborer leur Plan local d'urbanisme. Les acteurs du Scot souhaitent préserver la frontière nette qui existe entre le bâti et le non bâti autour de Reims : «C'est l'une des spécificités de notre territoire et de notre paysage. Il faut éviter de reproduire ce qui existe dans de nombres métropoles qui n'ont pas su maîtriser une urbanisation tentaculaire».