La vingtaine de salariés de Presstalis (ex-Nouvelles messageries de la presse parisienne), à Tinqueux est inquiète. Très inquiete même lorsque la direction nationale annonce des centaines de suppressions de postes pour les mois à venir.
La direction de Presstalis pourrait envisager un futur effectif de cinq personnes seulement pour l'entreprise de Tinqueux. L'inquiétude est d'autant plus grande pour les salariés que 80 % environ des effectifs de nuit ont passé la barre des cinquante ans. Une externalisation de certains postes serait également envisagée.
Au niveau national, les négociations sont au point mort entre la direction et les syndicats depuis la fin du mois d'octobre. le plan social prévoit la suppression de 1 200 emplois sur les 2 500 existants. L'évaluation de la filière distribution de presse est estimée à 215 millions d'euros dont 145 seront financés par les éditeurs et l'État.