«Apparu ouvre ici un centre pour les sans-logis et arrête de ponctionner le 1 % logement», pouvait-on lire sur la façade de la permanence
UMP de Châlons-en-Champagne qui abrite le bureau local du secrétaire d'État au Logement Benoist Apparu. Des militants CGT voulaient dénoncer le 23 août la réforme des logements d’urgence et le
"pillage" du 1% logement.
«Les récentes déclarations du secrétaire d'État Benoist Apparu quant à la transformation de 4 500 places d'hôtel en logements ne peuvent masquer le désengagement de l'État des politiques d'hébergement d'urgence et ses conséquences humaines et sociales désastreuses. Les coupes budgétaires à l'encontre du Samu social de Paris et la démission de son président Xavier Emmanuelli, qui ont fait la une de l'actualité en sont l'illustration frappante et révèlent l'ampleur de la crise», déclarent les manifestants qui dénoncent la fermeture ou encore la limitation des heures d'ouverture de certains logements d'urgence.
Le volet 1 % logement les fait également sortir de leurs gonds. «L'État veut prélever dans la poche des 11 500 000 salariés du privé la somme de 3,4 milliards pour les années 2012-2014 afin de financer en ces lieux et place les agences gouvernementales ANRU. Ce sont donc 300 euros qui seront pris dans la poche de chaque salarié du privé. C'est du pillage !».