La gendarmerie et les inspecteurs de la Mutualité sociale agricole ont repris le contrôle des vendangeurs. Nom, prénom, âge, adresse, lieu de naissance et d'habitation, nom de la maison de champagne, date de début des vendanges, paiement à la tâche ou à l'heure… sont relevés pour être comparés avec les déclarations des employeurs parvenues à la MSA.
«On relève de moins en moins d'infraction, la profession viticole déclare bien ses employés, et elle n'a aucun intérêt à ne pas déclarer, vu les mesures d'exonération de charges.» L'an dernier, aucune infraction au travail illégal (le fraudeur encourt 45 000 euros d'amende et/ou jusqu'à trois ans d'emprisonnement) n'a été retenue.
Côté hébergement, c'est en revanche une autre histoire. «Plusieurs infractions ont été relevées l'an denier. Des vendangeurs étaient les uns sur les autres dans les chambrées, ou n'avaient qu'un WC pour dix…».