Pour la première fois de son histoire, le groupe Andros va fermer l'un de ses sites industriels. Et ça tombe dans le Sud de l'Aisne, à Rozet-Saint-Albin.
Depuis mi-septembre, le projet de plan de sauvegarde de l'emploi est en négociation. Une réunion entre la direction et les élus du personnel a lieu ce mardi. Une prochaine est programmée mi-novembre. Quant à l'arrêt de la production sur place, il est programmé durant le premier semestre 2013, entre mars et juin.
Deux solutions sont offertes pour le moment aux 93 salariés de Pomly : le reclassement «externe» ou la mutation au sein d'une autre usine du groupe. Concernant la première option, douze personnes auront normalement trouvé un nouvel emploi, dans l'Aisne ou dans un département limitrophe.
Pour d'autres, l'option sera de quitter le secteur pour une autre implantation française. «Deux cents postes sont proposés en interne, avec des mesures très incitatives», indique la DRH. Le montant des indemnités n'a pour le moment pas été communiqué. Les représentants du personnel insistent sur un dernier point : «Beaucoup d'autres salariés ne sont pas mobiles. Pour que personne ne reste sur le carreau, il faudra maintenir une activité sur place», commente le délégué CGT.
Le PDG du groupe Andros s'occupe lui-même d'analyser les offres de reprises pour le site sud-axonais. L'usine serait plutôt destinée à accueillir une activité agroalimentaire. Actuellement les projets sont étudiés. Dans le cas où aucun entrepreneur ne se manifesterait dans les années à venir, le site serait dépollué, puis démoli.