Le 25 août et le 6 septembre derniers, lors d'opérations habituelles de décompression de l'enceinte du bâtiment réacteur, les équipes
d'EDF ont constaté que l'un des deux systèmes de ventilation utilisé s'arrêtait peu après sa mise en marche, obligeant ainsi les agents à procéder à son redémarrage.
Les premières investigations menées n'ont cependant pas mis en évidence de défaillance. D'ailleurs, lors d'une nouvelle opération de décompression réalisée le 17 septembre, le système de ventilation ne s'est, cette fois, pas arrêté.
Mais le 25 septembre, si. Du coup, des recherches complémentaires ont été menées et ont finalement permis de découvrir que le sens de rotation du moto-ventilateur était inversé. Les équipes de la centrale ont alors immédiatement procédé à la remise en conformité de l'équipement.
Même si un seul des deux systèmes de ventilation présents suffit, les règles d'exploitation de la centrale prévoient que le délai d'indisponibilité de l'équipement ne doit pas excéder trois jours. Or, ce délai n'a pas été respecté, en raison de la détection tardive de la cause du problème.
Cet événement, sans conséquence pour la sûreté des installations et l'environnement, a par conséquent été déclaré à l'ASN qui l'a classé au niveau 1 sur l'échelle INES qui en compte 7.
Il s'agit de la cinquième anomalie de niveau 1 relevée cette année. Pour mémoire, il y en avait eu 2 en 2011.