C'est un courrier de la direction nationale de Transdev à la présidente de Reims Métropole qui a provoqué cet arrêt de travail massif : «Ils annoncent qu'ils veulent supprimer 1 million de kilomètres de bus et réduire l'effectif de 100 salariés. On ne peut pas laisser passer cela».
Habituellement, il existe un service minimum, mais aujourd'hui, le mouvement de grève est tellement massif qu'il n'a pu être mis en place.
Pour Transdev Reims, «Il y a une obligation autant que faire se peut. Si nous n'avons pas un nombre suffisant de non grévistes, on ne peut pas mettre en place le service minimum. La loi ne permet pas la réquisition des salariés».
Ce que confirme la CGT. «Il y a trop de grévistes pour un service minimum. La loi oblige les salariés à se déclarer en grève 48 heures avant pour permettre à la direction de s'organiser mais la loi ne peut les empêcher de faire grève».
Les chauffeurs ont rempli deux cars ce matin et sont montés à Paris au siège du groupe Transdev pour exiger l'abandon de ce projet.