Les négociations n'ayant pas abouti hier, les salariés grévistes de Manoir Industries attendent ce matin la venue, une nouvelle fois, du directeur des ressources humaines. La 6e journée de grève a commencé comme les autres, hier, avec des salariés qui tenaient le piquet de grève devant l'usine baralbine.
Des salariés toujours motivés, même si on sentait la colère monter encore devant le dialogue de sourds engagé avec la direction. Et des salariés d'autant plus motivés qu'après être allés aussi loin, ils ne sont pas près à s'arrêter sans accord qui leur semble valable.
«On en est à une perte de 600 € environ, en six jours de grève. Si on est prêt à perdre la moitié de notre salaire, c'est qu'on en a vraiment marre !». «Les heures supplémentaires ne sont pas en plus du salaire, elles en font partie intégrante».
Une délégation était retourné à la table des négociations avec la direction baralbine vers 11 h 30 et s'était dite prête à rester en négociations jusqu'à ce qu'un accord soit trouvé. En vain, puisqu'en début d'après-midi, le directeur ayant quitté la salle pour ne pas revenir, les salariés ont dû acter la fin des négociations du jour avant de reconduire le mouvement pour aujourd'hui.
Ils entament leur 7e jour de grève avec la venue, dès 8 h, du directeur des ressources humaines du groupe qui, une nouvelle fois, tentera de négocier un accord permettant de satisfaire les deux parties.