Le dossier des licenciés d'Oxame (les Oxamiens), qui était jusqu'ici quasiment au point mort, a pris un petit coup d'accélérateur en début de semaine.
Tout d'abord concernant les salaires dus du 24 novembre 2011 (date de la liquidation de la SN Oxame) au 9 décembre, à ce jour, non versés : le juge-commissaire a signé les documents nécessaires au virement le 5 janvier seulement. Documents reçus par les AGS lundi, qui ont donc pu dans la foulée débloquer la somme afférente. Mais avant d'arriver sur les comptes des naturels et légitimes bénéficiaires, à savoir les ex-salariés d'Oxame, les paies devront au préalable transiter par le liquidateur. A priori, sans autres complications de dernière minute, les licenciés devraient donc pouvoir enfin toucher leur rémunération, d'ici la fin de semaine ou en début de semaine prochaine.
Ensuite, s'agissant du solde de tout compte, là aussi le liquidateur doit présenter les documents au contreseing d'un juge-commissaire. Il s'est à nouveau engagé à faire au plus vite. Car de cette démarche dépend la mise en place du contrat de sécurisation des parcours professionnels. Un CSP qui est donc en stand-by actuellement.
Enfin, sur le volet des préretraites, depuis le 24 novembre, jour de la liquidation, les licenciés estiment que la Direccte avait tout le temps de traiter ces dossiers. Or, rien n'a été fait. Du coup, vu que depuis le 1er janvier, le dispositif n'existe plus, les licenciés concernés se retrouvent lésés. Seule solution pour le moment : obtenir la dérogation demandée par Boris Ravignon (conseiller général et conseiller de Sarkozy) auprès des services du ministère.
Dans l'attente du règlement de leur dû, ils comptent toujours aller manifester, comme prévu, demain à Reims, au cabinet du liquidateur. Mais ils sont invités à venir se rendre, ce jeudi matin, à 10 heures, à l'ancienne mairie à Revin, pour une réunion avec le directeur de Pôle Emploi. L'objet de cette réunion : le contrat de sécurisation professionnelle (CSP).