Le conseil des prud'hommes de Charleville a rendu son délibéré, hier, dans les dossiers de 26 anciens salariés de Enia (Glaire) licenciés en juin 2010 et de 39 anciens salariés de Raguet (Monthermé) licenciés en novembre 2010.
Dans le premier cas, les plaignants se «partageront» un total de 750 000 euros d'indemnités et dans le second 1,2 million d'euros, à répartir selon l'ancienneté des uns et des autres.
C'est surtout cette question du reclassement qui a motivé la décision de la juridiction prud'homale : même si les attendus du jugement n'étaient pas encore disponibles, une source proche du dossier indiquait, hier, que dans le cas des ex-Raguet, comme celui des ex-Enia, le conseil des prud'hommes avait retenu que «l'obligation de recherche de reclassement préalable à tout licenciement pour motif économique n'avait pas été respectée».
Si cette décision était attendue, puisque l'on est désormais habitué à ce genre de procédures collectives dans le département, un appel l'est cependant tout autant…