En présence d'une délégation du comité de soutien créé après l'interpellation de huit manifestants poursuivis pour dégradations et violences lors du défilé contre la réforme des retraites du 28 octobre 2010, le 8e prévenu, surnommé «l'homme au chien» (il était accompagné, semble-t-il, le jour des faits, par un chien), s'est présenté, jeudi, devant la chambre correctionnelle de la cour d'appel de Reims.
L'affaire a été reportée au 6 septembre, le président et l'avocat général ayant accédé à la demande de son avocat «commis d'office»,qui n'avait pas été en mesure de rentrer en contact avec son client (l'adresse communiquée au conseil n'était pas exacte, et ses courriers étaient donc restés sans réponse).
Fin janvier, le dossier du 8e manifestant avait été disjoint, son avocat s'étant désisté.
Mais selon des juristes proches du dossier, il n'est pas improbable que les nullités ayant conduit la cour d'appel à «relaxer» les mis en cause puissent également s'appliquer à ce Sedanais condamné en première instance à une peine de prison ferme. A l'inverse des autres mis en cause, l'homme possède un casier judiciaire, et le tribunal de Charleville avait estimé qu'il y avait récidive…