Le chômage total s'est stabilisé en juillet avec 23 736 inscrits en catégorie A («sans aucune activité») dans la Marne, soit huit personnes de moins que le mois précédent. Néanmoins, sur un an, la hausse demeure affolante : + 8,7 %, soit 1 891 chômeurs de plus en douze mois. Si l'on se réfère aux inscrits en catégories A, B et C, les personnes «sans emploi ou exerçant une activité réduite mais en recherche d'emploi», l'embellie se révèle plus marquée en juillet : - 1,6 % par rapport à juin (620 inscrits en moins). Toutefois, la tendance est aussi alarmante sur un an : + 7,7 % avec 37 117 inscrits, soit 2 658 de plus qu'en juillet 2010.
On compte dans les Ardennes 13.896 demandeurs d'emploi de catégorie A (c'est-à-dire 243 de plus qu'au mois de juin). Si l'on inclut les demandeurs d'emploi exerçant une activité même partielle, le chiffre est de 20.628 (+ 0,6 % en un mois, + 7,0 % en un an).
Au niveau régional avec 59 002 chômeurs de catégorie A "étaient inscrits fin juillet en Champagne-Ardenne (+ 0,9 % par rapport à juin, + 8,1 % sur un an). Ce sont les chiffres de la Marne (0) et de l'Aube (+ 0,4) qui ont permis de limiter les dégâts, sachant que la Haute-Marne affiche pour sa part un douloureux + 3,6 %. En catégories A, B et C, la baisse de juillet (-0,5 %) ne permet pas de changer grand-chose, avec une hausse de 8,2 % sur douze mois, soit 90 492 personnes (6 844 en plus).
«En Champagne-Ardenne, les entrées à Pôle emploi en catégorie A, B, C restent stables (0 %) au cours des trois derniers mois par rapport aux trois mois précédents. L'évolution des motifs d'entrée sur la même période est très variable : fins de contrats à durée déterminée (+ 2,0 %), fins de mission d'intérim (+ 2,2 %), licenciements économiques (+ 4,2 %), autres licenciements (+ 3,4 %), démissions (+ 2,7 %), premières entrées (- 13,8 %), reprises d'activité (- 6,9 %). Parallèlement, les sorties de catégorie A, B, C diminuent en Champagne-Ardenne au cours des trois derniers mois de - 7,1 % par rapport aux trois mois précédents. L'évolution des motifs de sorties sur la même période fluctue : reprises d'emploi déclarées (+ 0,6 %), entrées en stage (- 17,0 %), arrêts de recherche (- 1,1 %), cessation d'inscription pour défaut d'actualisation (- 10,1 %), radiations administratives (- 13,3 %) et autres cas (+ 4,1 %)…» constatent la Direction régionale des entreprises, de la concurrence, de la consommation, du travail et de l'Emploi (Direccte) et celle de Pôle emploi.