Depuis le printemps, 22 associations de l'ADMR (aide à domicile en milieu rural) sont en redressement judiciaire ainsi que la fédération de l'Aube.
Pour aider cette structure qui compte 800 salariés à se tirer d'affaires, le conseil général a nommé un administrateur provisoire. Celui-ci a esquissé devant les élus ce qui devrait être son plan de sauvetage.
Comme la structure disposait de réserves, celles-ci devraient permettre d'éponger les déficits depuis 2008. «L'ADMR ne devrait donc avoir besoin que d'équilibrer son compte d'exploitation».
Il a estimé qu'il va lui falloir trouver pour cela entre 500 000 et 600 000 euros d'économies. Il n'estime pas la tâche insurmontable. «Ce n'est que 4 à 5 % de son chiffre d'affaires».
Pour trouver des économies, il va faire appel à un autre opérateur pour le téléphone (ce qui réduira la facture de moitié), mutualiser le personnel entre plusieurs associations, renégocier les contrats de travail afin que les heures supplémentaires ne se transforment plus l'année suivante en heures obligatoires.