Le nouveau directeur du site Bosal-le-Rapide à Beine-Nauroy, fraîchement arrivé au début du mois, n'aura pas tardé à mettre à exécution son funeste plan.
Plus de 90 postes supprimés sur 144 salariés.
Une partie du traitement des produits finis part en Hongrie, mais cela ne concerne que quelques postes. Quant aux ateliers majeurs, ils partent pour l'Allemagne !
«Nos carnets de commandes étaient tellement pleins que nous ne pouvions pas les tenir. On nous a chargés la mule pendant des mois. Il fallait une excuse à notre direction pour annoncer des suppressions de postes, c'est chose faite. Et je ne vois pas comment, avec 93 emplois en moins, les salariés qui resteront sur le site pourront continuer à travailler dans des conditions pérennes. J'ai peur qu'à moyen voire à court terme, on arrive à la disparition pure et simple de l'entreprise Bosal-le-Rapide.»
Dans ce plan, l'ensemble des salariés sont touchés y compris les cadres et une partie du comité de direction. Grand balayage sur l'emploi à tous les étages.
Comment une manufacture qui sous-traite pour des entreprises comme PSA ou Renault peut survivre avec près de 100 emplois de moins ?