Appelé à repasser devant le tribunal de commerce deux mois après la mise en redressement judiciaire de la Sarl Jeantils-Gillet, son gérant a été autorisé à continuer l'activité mais contraint aussi à ficeler avant juillet un plan de redressement passant obligatoirement par une nouvelle saignée au sein du personnel en place (36 salariés).
C'est le prix à payer après la rechute qui a frappé l'entreprise carolomacérienne spécialisée dans la fabrication et la commercialisation de menuiseries PVC, de volets roulants et de portes sectionnelles industrielles.
«Ça peut être 5, 10 ou 20 licenciements… La situation paraît en tout cas très compliquée. Il faudra faire des analyses financières en profondeur de tous les rouages de l'entreprise d'autant qu'on a parfois vendu nos produits au ras des pâquerettes. Mais on va tout faire avec les représentants du personnel afin que tout se passe au mieux pour des gens qui se sont tués à la tâche pour sauver leur outil de travail. Et dont certains vont être sacrifiés».