Deux salariés de l’entreprise Wayne Dalton ont entamé, hier matin, une grève de la faim après avoir passé la nuit, avec deux autres collègues, sous une tente de fortune installée à deux pas de la sous-préfecture.
Ce mouvement de colère fait suite à l’annonce, mercredi, de l’homologation du Plan de sauvegarde de l’emploi par la Direccte, la Direction régionale des entreprises, de la concurrence, de la consommation, du travail et de l’emploi.
L’un des deux grévistes de la faim, élu du comité d’entreprise rappelle que les 63 salariés du site rémois ne digéreront jamais la «somme dérisoire» de 500 000 euros accordée alors que «le groupe a distribué 90 millions de dollars en trois ans aux actionnaires».
«Ce qui nous écœure le plus, c’est que nous avons appris que la société Tubauto, le principal concurrent de Wayne Dalton, était prête à nous reprendre, et qu’elle a transmis ce souhait dès juillet dernier, lors de l’annonce de notre liquidation».