Les relations entre la direction et le délégué du personnel CGT de Smurfitt-Kappa ne sont pas au beau fixe. Dépôt de plainte, remontrances, harcèlement, tout y passe…
"On m'a fait des histoires pour une table et un banc qui se trouvaient près de l'appareil à boissons en 2009. La direction les a retirés, du coup j'ai eu une altercation avec le chef de fabrication. Cette affaire m'a atteint psychiquement et physiquement, j'ai dû demander un arrêt de travail pour harcèlement dû aux conditions de travail".
En avril 2011, "Il faisait chaud dans l'établissement, les portes étaient fermées et je voulais les ouvrir, comme d'autres le font en pareil cas, mais moi on m'a embêté, parce que j'ai voulu ouvrir les portes, j'ai eu une mise à pied pour insubordination, j'ai contesté les faits".
"Je pense que la hiérarchie fait ça avec moi, parce que je suis délégué. D'ailleurs dernièrement, on m'a même demandé de justifier le lieu de mes délégations, normalement l'employeur n'a pas à le savoir." Le 17 décembre 2010, face à cette situation conflictuelle, le délégué avait même déposé une plainte pour harcèlement, elle a été classée sans suite.
Aujourd'hui, l'ouvrier qui travaille à l'unité papeterie de Smurfitt Kappa est à nouveau en arrêt de travail pour 15 jours, victime de stress.