La maire de Courcy s'est vue notifier par les services de l'État que ce n'est plus elle qui aurait le suivi du dossier visant à l'implantation du centre de formation du Stade de Reims sur une partie des 90 hectares que sa commune détient pourtant sur l'ex site militaire.
Depuis le mois de juin, c'est pourtant la commune de Courcy qui a reçu des mains de la sous-préfecture de Reims le montage du dossier «Stade de Reims». Une volte-face qui intervient une fois que le pilotage de ce projet «est finalisé et chiffré», selon la maire de Courcy.
«Les démarches réitérées de Madame Hazan auprès du ministre ont largement freiné les prises de décisions. Elle souhaiterait en effet que cette AOT ne soit accordée qu'en contrepartie d'une adhésion de notre commune au Syndicat du Nord Rémois. […] Le fonctionnement par consensus, souhaitable pourrait se faire sur des projets concrets et réels. or, tout laisse à penser que l'agglomération n'a pas d'ambition pour ce site […] Un seul et unique projet a intéressé Madame Hazan pendant trois années : celui d'un aéroport d'affaires.[...] Depuis quatre ans, nous subissons un véritable harcèlement, des pressions et sommes la cible de propos insultants pour que notre commune se soumette sans sourciller au diktat des dirigeants actuels de l'agglomération rémoise et de certains élus marnais. Le grand Syndicat du Nord Rémois ne peut imputer à la seule absence des communes de Courcy et de Brimont son inefficacité.»
Le départ de 1 500 emplois civils et militaires, l'histoire de l'implantation d'un radar puis un revirement, le dossier de la base 112 va décidément de surprise en surprise.