La cour d'appel de Reims a confirmé hier une ordonnance rendue en juin par le tribunal de grande instance de Charleville-Mézières qui reconnaît le rapport rendu sur l'amiante par le cabinet Technologia dans l'ex-usine Porcher de Revin.
Ce rapport avait été demandé par le comité d'hygiène et de sécurité et des conditions de travail (CHSCT) de l'usine.
Pour l'heure, la sécurité sociale aurait reconnu six cas de salariés ou anciens salariés comme victimes de pathologie due à l'amiante, donnant lieu à une indemnisation par le fonds national d'indemnisation des victimes de l'amiante (Fiva).
Selon le CHSCT, les salariés ont travaillé durant des années avec des protections inadaptées ou carrément sans protection à Porcher.
Les plaques d'amiante sont encore présentes dans les fours, les joints de brûleurs, des gaines d'aération...
«Grâce à ce verdit, le cabinet va pouvoir faire la restitution du rapport final lors d'une réunion extraordinaire du CHSCT en novembre à la direction. On va pouvoir traiter les zones amiantées avec les précautions d'usage lors du démantèlement de l'usine. Par ailleurs, nous pourrons aussi établir des fiches d'exposition des travailleurs à l'amiante»