Moins d’un mois après son ouverture, le centre d’appels douzynois, qui a créé 65 emplois, vient de se séparer de plus de 10 % de ses effectifs. Sept télévendeuses sont remerciées sur-le-champ durant leur période d’essai. «Cet essai ne nous a pas semblé concluant».
Après trois mois de formation, ces jeunes femmes en situation précaire pour la plupart, mère de famille pour certaines, pensaient avoir décroché le sacro-saint CDI. Elles n’auraient pas été formées sur les produits qu’elles sont censées vendre. Quant aux conditions de travail, elles seraient… particulières. « Il y a des caméras qui nous filment à l’intérieur, il y a aussi des micros. On a constamment l’impression d’être espionné».
Le plus inquiétant, c’est qu’après un mois de travail, elles n’auraient toujours reçu aucun salaire, «tous les jours on nous disait il faut attendre demain, le virement sera effectué», mais en vain.
En ce qui concerne le retard de paiement le centre explique qu’un «décalage» de banque en est à l’origine et que les salariés ont été payés en début de semaine. Ils le seront également pour la période de carence d’une quinzaine de jours entre la formation et l’arrivée en poste. Pour prouver sa bonne foi le centre d’appels est même prêt à reprendre ces salariées si, de leur côté, elles suivent une formation au métier de télévendeur...
Mais pourquoi diable cette société marocaine est venue s'installer à Douzy alors qu'en deux ans , la France a perdu dans ce secteur plus de 8 000 emplois qui ont été délocalisées au ......Maroc ?
A suivre.