Un gros contrat de partenariat public-privé de 312 millions d’euros a été signé, jeudi dernier, entre Voies navigables de France (VNF) et la société Baméo pour la reconstruction, la maintenance et l’exploitation de barrages sur l’Aisne et la Meuse, situés dans les départements de l’Aisne, des Ardennes, de l’Oise et de la Meuse.
Ce budget étalé sur trente ans va permettre d’intervenir sur 29 ouvrages d’ici à 2020. Jusqu’à présent ces barrages étaient manuels, demain ils seront tous automatisés. À ces 29 reconstructions, s’ajoutent deux remises à niveau au bénéfice de Villers-devant-Mouzon (Ardennes) et Carandeau (Oise).
Le contrat prévoit aussi la réalisation de trois centrales hydroélectriques, sur la Meuse, à Saint-Joseph, Ham-sur-Meuse et Givet ainsi que la remise en exploitation de celle de Revin.
Des passes pour les poissons seront améagées sur chaque ouvrage.
Que deviendront les agents ? Compte tenu de la pyramide des âges, une partie d’entre eux prendront leur retraite. Pour les autres, un dialogue sera engagé. « Certains ont déjà anticipé en s’inscrivant dans des formations pour changer de métier».