- Infirmiers, aides-soignants, assistantes sociales ou encore éducateurs spécialisés manifestent et font grève mardi pour dénoncer la dégradation de leurs conditions de travail, rejoints dans leur mouvement par d’autres représentants des services publics. Les hospitaliers et autres employés des établissements privés et publics des secteurs de la santé et du social sont une nouvelle fois appelés à la grève par une intersyndicale FO-CGT- SUD ainsi que 16 syndicats et associations d’infirmiers salariés et libéraux.
- Des pneus flambent devant le site Enedis (ex-EDF) et Grdf de Charleville-Mézières. Et ne sont pas près de s’éteindre. Comme la colère des agents des deux sociétés qui ont lancé une grève commune pour dénoncer «que la première fois depuis 1946, il y aura 0 % d’augmentation des salaires». Sur la soixantaine d’agents, de toutes les Ardennes, présents, beaucoup craignent aussi des fermetures de site. «Le site de Givet qui assure l’astreinte gaz est menacé, ce sera à Revin de s’en charger». Résultat, selon eux, «on sera plus loin. Avant, on nous demandait d’intervenir sur une urgence gaz en 30 minutes, désormais, ce sera cinquante». Un vote doit avoir lieu dans la journée pour décider si la grève, qui a annulé la plupart des interventions non-urgentes des agents, se poursuit ou non.
- Un piquet de grève est en place à l’entrée de la centrale nucléaire de Chooz depuis 20 heures lundi soir, à l’appel de l’intersyndicale. Aucun véhicule, à l’exception de ceux en lien avec la sûreté du site, ne peut entrer. Les syndicats ont lancé un appel à la mobilisation pour contester les propositions faites par la direction d’EDF lors des négociations sur les salaires collectifs et individuels. «La direction propose 0 % pour les salaires collectifs, c’est la première fois depuis la création d’EDF en 1946, et une augmentation en baisse de 20 % par rapport à l’an dernier pour les salaires individuels».
- L’appel national à la mobilisation lancé par les syndicats de fonctionnaires a été entendu à Laon, également. A la préfecture, un petit groupe de représentants de la CGT a distribué des tracts dénonçant la suppression des accueils des usagers dans les préfectures et sous-préfectures. Un peu plus loin, devant les grilles de la cité administrative, c’est une délégation de la CFDT qui donnait de la voix. Les manifestants issus du secteur Santé-Sociaux de l’Aisne dénonçaient, quant à eux, le manque de moyens humains dans leurs structures de soin.
- Les syndicats CGT, FO, SNU et Sud de Pôle emploi appellaient à un mouvement de grève ces lundi 6 et mardi 7 mars. Ils dénoncent notamment « la casse des métiers » et la «destruction du service public» au travers du plan de restructuration «Pôle emploi 2020». Avec derrière, selon eux, la «disparition programmée des métiers de l’indemnisation», «l’externalisation et la privatisation à outrance des missions des agents», «l’intensification de la dématérialisation rendant inaccessible les services de Pôle emploi à grand nombre d’usagers».
- Des perturbations ont lieu sur le réseau SNCF, en particulier sur la ligne 4.