Avec 55 millions de dette, le groupe Cauval Industries, fabricant de meubles, qui compte 22 sociétés filiales dont 4 à Bar-sur-Aube et 1 500 salariés en France, avait été placé en redressement judiciaire par le tribunal de commerce de Meaux le 29 février dernier. Trois entreprises de Bar-sur-Aube avaient été placés en redressement judiciaire pour six mois renouvelables, tandis que la quatrième, il s’agit de Cipal, était liquidée. Les 460 salariés de Bar-sur-Aube avaient pourtant cru à une sortie de crise avec l'annonce, fin janvier, de l'entrée du portugais Aquinos dans le capital du groupe. Mais l’accord avait été remis en cause.
La bataille pour s’adjuger Cauval a commencé. Hier lundi, date butoir pour déposer les offres de reprise devant le tribunal de commerce de Meaux, les repreneurs intéressés ont été forcés de se dévoiler. Au total, une dizaine d’offres ont été déposées pour reprendre le groupe en redressement judiciaire qui emploie 460 salariés à Bar-sur-Aube.
Sans surprise, les principaux acteurs du secteur du meuble sont sur les rangs. Parmi eux, Aquinos (fabricant de canapés portugais), Steinhoff (sud-africain possédant Conforama, peut-être bientôt Darty), Cofel (marques Bultex, Epeda, Merinos), Hilding Anders (géant suédois du marché présent en France via la marque André Renault) sont montés sur le ring.