Pour rappel, le groupe Cauval dont dépendent les sociétés baralbines est actuellement placé en redressement judiciaire. Son salut passe par la reprise de son activité. Les industriels du milieu du meuble ont jusqu’au 4 avril pour déposer leurs offres de reprise.
C’est un appel à la solidarité que lancent les salariés de Cauval. Samedi 12 mars, à 14 h, ils invitent tous les habitants du canton et du département à venir les soutenir en se rassemblant à l’entrée de la ville, place du Jard à Bar-sur-Aube : « Venez toutes et tous montrer votre soutien aux employés de Cauval et votre détermination pour que vive notre région», appellent les salariés dans un tract distribué cette semaine.
Suite à l’annonce de la probable fermeture de la cristallerie de Bayel, la semaine dernière, les salariés baralbins ont souhaité associer leurs homologues de la «Royale de Champagne» à leur mouvement.
Avec cette grande marche pour l’emploi, les «Cauval» espèrent recevoir l’appui de celles et ceux qui, directement ou indirectement, vivent de cette entreprise. «Nous espérons mobiliser les élus locaux et de la région, même si notre manifestation se veut apolitique, afin de les sensibiliser à notre situation. Nous espérons réunir le maximum de personnes pour défendre l’emploi dans notre région et montrer aux éventuels repreneurs notre motivation, notre envie de travailler et de continuer à faire vivre Bar-sur-Aube et sa région».
«Si Cauval ferme, ce sont 460 personnes licenciées et autant de familles dans la difficulté ! Mais pas seulement… Combien de commerces et d’artisans baisseront le rideau ? Combien de classes et d’administrations fermeront ? Combien d’associations mourront ?», s’interrogent les salariés. «Nous sommes toutes et tous concernés. Venez tous, élus, commerçants, artisans, familles, particuliers montrer aux pouvoirs publics et aux éventuels repreneurs votre soutien et votre volonté pour que notre région survive.» Reste à savoir quels seront les sites que les repreneurs souhaitent relancer et combien de contrats de travail ils proposent de conserver. D’où l’inquiétude des salariés qui craignent une «casse sociale».