9 juin 2015
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/ 06/ juin/ 201517:28
Alors que les prix de l’immobilier sont, dans le meilleur des cas, sur la pente douce, ceux des champs, des vignes et des forêts se portent bien dans la région. Les statistiques de la Safer en sont le reflet. La crise du marché des terres agricoles épargne les vignobles de la Champagne.
La Champagne crayeuse, région agricole fertile qui part de Laon, passe par le sud des Ardennes, traverse la Marne pour finir dans l’Aube, reste une valeur sûre. Comptez en général plus de 10 000 euros pour devenir propriétaire d’un hectare de terre libre. Ça fait une somme, surtout quand on connaît les incertitudes qui pèsent sur l’économie des exploitations agricoles, qui vont subir une baisse des aides de la PAC et semblent soumises définitivement à la volatilité des cours internationaux. Ce décalage serait pourtant logique.
A la suite de la présentation nationale sur «Les marchés fonciers ruraux 2014» par la Safer, la hausse amorcée en 2013 dans le bassin viticole champenois se confirme encore en 2014. Avec une augmentation de 4,2 % du prix du vignoble de Champagne, l’hectare dépasse désormais 1,1 million d’euros.
Avec un niveau inédit atteint en 2014 (177 millions d’euros), le marché champenois représente 22 % de la valeur du marché foncier viticole national.
Selon le rapport 2012 de la FNSafer, le prix moyen d’un hectare de vigne dans la Marne s’élevait en moyenne à 1,04 million d’euros. Dans l’Aube viticole, l’hectare a eu un peu moins la cote. Il atteint tout de même 723 700 euros. À ce prix-là, il s’agit le plus souvent de transactions effectuées par des sociétés à travers des montages de démembrement de propriété.
Published by lechatnoir51
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dans
Agriculture
Champagne
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