Les employé-e-s de l’usine Parchimy à Reims, sous-traitant avec Eugène Perma ou Petrol Hahn, ont fait grève une semaine. Il-le-s réclament une augmentation de 50 € brut, de nouvelles embauches et une meilleure organisation du travail.
L’année dernière, neuf personnes avaient été licenciées de l’usine. Depuis, il-le-s ne sont plus que cent sur le site, et quelques intérimaires le plus souvent présent-e-s à l’usine pour des contrats d’une journée. Les cadences, elles, n’ont pas diminuées, et cette année, le travail est encore moins bien organisé qu’avant…
Devant cette situation, les employé-e-s de l’usine se sont mis-es en grève. Une première fois, il y a un mois, pendant deux jours, avec les mêmes revendications qu’aujourd’hui. Après la proposition d’augmentation de 0,6 % faite par le patron, soit une augmentation de 4 à 11 euros brut par personnes, il-le-s se sont remis en grève.
Il-le-s réclament donc une augmentation de 50 € brut par personne, de nouvelles embauches pour combler le manque créé par les licenciements de l’année dernière, une réorganisation du travail qui accumule pour l’instant perte de temps et absence de communication et le paiement de la moitié des heures de grèves.
Selon la direction, l’entreprise manque d’argent pour tout cela. Une situation étonnante quand on sait que le PDG a racheté toutes les actions de l’entreprise pour en devenir seul actionnaire l’année dernière pour près de 600 000 €. Un PDG que personne n’a encore vu depuis le début de la grève...