«Depuis février et l’arrivée du nouveau directeur, des salariés sont victimes de pressions, de brimades et de discriminations. Les risques psychosociaux sont de la responsabilité de l’employeur, qui doit les prévenir. Dans le cas présent, ce n’est pas fait», rappelle la responsable de la CGT de Soissons.
Aucun salarié ne s’exprime publiquement, «ils craignent des représailles, et vu l’ambiance dans le magasin, ils ont raison. C’est pour cela que nous sommes là pour les soutenir». Des employés ont été reçus à la direction régionale à Chaulnes et une pétition proposée aux clients du magasin a déjà réuni près de 200 signatures. «Elle s’est faite en deux heures, le temps de la distribution de tract. Un moment qui nous a d’ailleurs valu les foudres de la direction, où quelques insultes ont fusé, nous n’avons pas compris».
Pour l’heure, une quinzaine de dossiers sur 24 salariés, pourraient être déposés auprès du conseil des Prud’hommes, pour non-respect du code du travail.