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2 octobre 2014 4 02 /10 /octobre /2014 10:10

Appartenant au groupe LVMH, les maisons de champagne Krug et Veuve Clicquot constituent une seule entité. L’affaire s’est ébruitée la première fois en décembre 2013, à l’occasion d’une grève déclenchée pour soutenir un collègue que la direction venait de sanctionner pour harcèlement.

Les faits allégués ont duré tout au long des années 2012 et 2013 sur le site Krug, amenant ce commentaire sévère de l’inspection du travail envers la direction des ressources humaines : «Vous n’avez pas rempli vos obligations [de sécurité envers les salariés], sachant que vous connaissiez ces problèmes depuis de nombreuses années».

Le volet «harcèlement sexuel» du dossier repose sur les plaintes de cinq femmes déposées contre un salarié, licencié depuis par l’entreprise. Le versant «harcèlement moral» est plus conséquent par le nombre des plaignants : cinq salarié(e)s mais aussi quatre membres de l’encadrement qui ont déclaré ne pas avoir le dessus sur certains employés. Neuf d’entre eux ont été mis en cause dans un rapport dressé par l’inspection du travail.

Deux salariés sont principalement mis en cause. Le premier est toujours en fonction tandis que le second, membre du comité d’hygiène et de sécurité, a été licencié.

Trois options s’offrent au procureur de Reims à la fin de l’enquête préliminaire  : un classement sans suite, un renvoi devant le tribunal correctionnel de tout ou partie des personnes mises en cause, ou bien l’ouverture d’une information judiciaire (saisine d’un juge d’instruction) si la complexité du dossier l’exige.

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