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25 décembre 2023 1 25 /12 /décembre /2023 20:05

Le 20 juillet 2023 dernier avait lieu une projection-débat autour du film “Du QR code dans les Calanques” (au café associatif La Trockette). Sa réalisatrice, NG, avec le concours d’un autre membre du blog d’Art debout, se proposait ainsi avec le documentaire de mettre en discussion l’utilisation de la technologie du QR code. Mais plus globalement, d’interroger la gouvernance et fréquentation des espaces naturels, leur privatisation, soulevant au passage les contradictions existant entre la finalité affichée et la réalité. Le documentaire que vous pourrez entendre en première partie d’émission s’inscrit en outre à la suite d’un travail réalisé par un collectif marseillais, nommé Le Platane, et qui a étudié tant les tenants et aboutissants de l’instauration du QR code, que la gestion du Parc National des Calanques.

La seconde partie d’émission quant à elle, donnera à entendre des morceaux choisis des discussions qui ont suivi la projection.

Bonne écoute !

20231225 Les calanques sous surveillance numérique
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20 juin 2017 2 20 /06 /juin /2017 10:43

Lors du conseil municipal de septembre 2016, le maire de Reims, Arnaud Robinet, annonçait l’armement des policiers municipaux. Depuis ce mardi 20 juin, ce sont 46 policiers municipaux rémois, soit la moitié des effectifs, qui sont équipés de revolvers, des Manurhin MR73. Progressivement et consécutivement à une formation adaptée, l’ensemble des policiers rémois recevra une telle arme. Tous les policiers municipaux de la ville de Reims ont reçu ou vont recevoir d’ici 2018, une formation suivie d’un test, dispensée par le CNFPT (Centre national de la fonction publique territoriale).

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24 septembre 2016 6 24 /09 /septembre /2016 12:45

Nom de code de l’opération : ACIER, pour Ardennes Complexe Interservices d’EntRaînement.

Les marchés sont lancés. Le chantier est imminent. La livraison est attendue pour le printemps 2017. Le coût, 1,5 million d’euros, est financé par le conseil départemental à 80 %, sur les crédits non utilisés par l’aire de franchissement de la Meuse, qui n’a pas vu le jour, avec une participation des Armées à hauteur de 10 %.

Cet équipement hypermoderne, installé sur les terrains militaires du Bois-Fortant à Charleville-Mézières, sera une plateforme de formation au combat en milieu urbain. Selon le département, «il pourra ainsi contribuer à la notoriété et au rayonnement du 3ème RG et des Ardennes». Une 4ème compagnie de combat du génie, qui fait partie du 3ème RG depuis le 4 avril 2016, a été créée dans le cadre de la montée en puissance de la force terrestre, suite aux décisions politiques prises après les attentats de 2015 (11 000 personnels pour ce renfort de force opérationnelle terrestre, étalés sur les années 2015 et 2016). La 4ème compagnie de combat du génie a pour mission essentielle l’appui aux unités de mêlées. Ainsi, elle apporte une aide à la progression en ouvrant les itinéraires, en déminant les zones à risques ou en construisant des ouvrages. Elle peut également aider à la contre mobilité par la construction ou la mise en place d’obstacles pour contraindre la progression ennemie.

Il est susceptible de répondre à des besoins d’entraînements spécifiques d’unités de la Défense ou des forces de sécurité publique, basées hors du département. Les équipes du RAID et du GIGN en bénéficieront.

Pour justifier «ce complexe polyvalent -réellement innovant sur le territoire métropolitain-», le département indique que «le SDIS pourra également y dispenser des formations aux secours, au profit du régiment ou d’autres publics. De plus, les installations seront ouvertes, dans le cadre de formations effectuées par le département d’IUT «Hygiène Sécurité Environnement» et le Lycée Professionnel Armand Malaise».

Or l'armée française a entrepris en 2004 la construction d'un centre interarmes d'instruction au combat en zones urbaines. Le CENZUB est le Centre d'entraînement aux actions en Zone Urbaine de l'armée de Terre Française. Il a été ouvert en 2006 dans le camp de Sissonne, dans le département de l'Aisne. Le coût de fabrication du CENZUB est estime à 80 millions d'euros.

Dans les compétences dévolues au département en matière de Secours et sécurité n’apparaît que le Service d'incendie et de secours (SDIS), l’armée, la police et la gendarmerie relevant des compétences de l’Etat (sauf la police municipale) …

Dans le même temps, face à la hausse des charges et dépenses obligatoires pour le compte de l’État, et à la baisse des dotations, le conseil départemental tire «la sonnette d’alarme», pour garantir ses missions, comme l’entretien des routes. «L'État nous doit 400 millions !».

Trouvez l’erreur.

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20 septembre 2016 2 20 /09 /septembre /2016 12:25
Reims : la police municipale va être armée

"La situation aujourd'hui en France de facto change les missions de la police municipale (…) Armer les policiers municipaux ne va pas en faire des cow-boys …" dixit Xavier Albertini.

"Faire de Reims une ville plus sûre pour les administrés", Arnaud Robinet au sujet de l'armement Police municipale.

A l'instar de la police nationale, les policiers municipaux seront désormais équipés d'armes létales dans la cité des sacres. Si l’opposition a voté contre, la police municipale sera bel et bien armée progressivement. 80 revolvers vont être mis à disposition par l’État.

La police municipale est dotée de gilet pare-balles depuis 2014. Seule l’unité de nuit est équipée d’armes non létales, flash ball et taser

Les policiers municipaux qui ne souhaiteraient pas être armés se verront proposer un reclassement.

Ce n’est pas l’armement de la police (quelle qu’elle soit) qui va régler les problèmes sociaux auxquels la société est confontrée…

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24 janvier 2015 6 24 /01 /janvier /2015 22:14
Reims et Châlons : Faut-il armer la police municipale ?

Depuis les tragiques événements de début janvier, «notre priorité, c’est d’assurer la sécurité de nos agents et de nos concitoyens. La mission des policiers municipaux n’a pas toujours été évidente. Il y avait un réel problème avec le rapport à l’uniforme. Nos agents étaient fréquemment importunés et parfois mis en situation délicate. Aujourd’hui, ils ont recouvré une partie de leur blason. On a retrouvé une certaine osmose avec la population, ce qui n’a pas toujours été le cas».

Les policiers municipaux ont l’obligation formelle de porter constamment leurs gilets pare-balles et de sécuriser prioritairement les bâtiments communaux. Alors, pourquoi ne pas pousser le bouchon un peu plus loin ? Faut-il armer la police municipale ?

A Châlons-en-Champagne, le pas vient d’être franchi. Chaque brigade va être équipée d’armes non létales, des taser, ces pistolets à impulsion électrique. Ils recevront également des matraques télescopiques. Enfin, les gilets pare-balles seront renouvelés. Un équipement dernier cri pour plus de confort lorsque les policiers municipaux sont en îlotage. «L’essentiel, c’est que nos agents soient à l’abri d’un acte isolé. Dans la mesure où nous avons souhaité les faire travailler de nuit, il faut qu’ils se sentent en sécurité», déclare l’adjoint à la sécurité. «On ne souhaite pas qu’ils deviennent des guerriers et remplacent la police nationale ou l’armée. Il est hors de question de faire de nos agents de «superagents». Ils sont en sécurité, la population doit se sentir en sécurité mais dans une certaine limite». Et pour compléter l’action de la police municipale, une étude est actuellement en cours pour mesurer le nombre et le lieu d’implantation de nouvelles caméras de surveillance. Quarante-trois sont déjà en place sur l’ensemble de la ville, le député-maire comptait les multiplier par deux.

A Reims, «La question est légitime. C’est le troisième policier municipal que les agents voient tomber. La question se pose. On se la pose, mais elle est complexe, car elle pose le problème de son encadrement juridique». Une étude a bien été validée sur le port d’armes non létales tels les pistolets à impulsion électrique ou les flash-ball. «Des études sont en cours», confirme l’adjoint en charge de la sécurité, «car armer des policiers impose un accompagnement psychologique, un travail technique… Et si la décision devait être prise, je précise que rien n’est tranché, elle ne serait pas généralisée en une seule fois. Elle donnerait lieu à une période de test et d’évaluation… Ce ne sera pas une décision immédiate. Elle est en cours de gestation. Les résultats seront connus avant l’été».

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9 novembre 2014 7 09 /11 /novembre /2014 16:31

Reims est-elle une ville où l’insécurité règne ? Oui si on en croit la majorité municipale actuelle. Pour elle, il n’y a pas assez de policiers municipaux et caméras de vidéo-protection (nouvelle appellation de la vidéosurveillance).

Le 6 novembre 2014, le maire de Reims, son adjoint à la sécurité et la présidente de Reims métropole ont présenté leur «plan d’action sécurité» 2014-2018, plan s’inscrivant dans la droite ligne des lois sécuritaires qui ont une fonction de captation de l'opinion publique, d'occultation idéologique de la politique actuelle de liquidation de l'état social. Ceci entre dans l’"ordre mobile" plaidé par N. Kosciusko-Morizet: "Il importe avant tout que le curseur de l'action se place là où l'adhésion accompagne le signe de l'ordre" (le Monde du 14 novembre 2002). L'objet réel n'est pas de traiter les problèmes dénoncés (délinquance, criminalité organisée...). Il faut au contraire que ces phénomènes perdurent. Il est même souhaitable que les chiffres de la délinquance contre les personnes augmentent ou soient gonflés pour tenir en haleine les électeurs apeurés.

Que contient ce «plan d’action sécurité» ?

D’abord un doublement des effectifs de la police municipale qui va passer de 59 agents en 2014 à 120 en 2018. «Les villes de taille similaire à Reims, on deux fois plus d’agents que nous. Dès janvier, on va en recruter vingt-deux supplémentaires». But : «Que la police municipale soit présente sur l’ensemble de la ville, 7 jours/7, 24 h/24». Coût : plus de 710 000 € de masse salariale supplémentaire en 2015 (soit 32 273 € par agent).

Et une multiplication du nombre de caméra par 5 d’ici 2018. «Il s’agit de répondre au sentiment d’insécurité ambiant des Rémois tout en gardant un oeil sur les entreprises et commerces de la ville. Nous allons déployer 159 caméras supplémentaires dont quarante en 2015 avant la fin du mandat, en complément des 36 déjà installées depuis 2008». 40 seront déployées entre juillet 2015 et janvier 2016 et tournées vers les zones sensibles (ZAC Farman ( ?), esplanade Fléchambault, Saint-Thomas, Croix-du-Sud). La mairie se dote surtout de caméras fixes de haute définition, permettant de zoomer, pour lire une plaque d’immatriculation par exemple ou identifier un individu suspect, ainsi que de caméras d’alarme qui se déclenchent en cas de mouvement. «Nous allons aussi disposer de caméras temporaires pour pouvoir les positionner selon la délinquance du moment». Coût pour 2015 : 460 000 €, soit 11 500 € par caméra. De plus, il va falloir un Centre de Supervision Urbain plus grand : la Ville de Reims l’a dimensionné en tenant compte des besoins des autres communes de l’agglomération. Tous les Maires ont donc été consultés ; leurs besoins ont été recensés et pris en compte pour que des conventions bilatérales soient signées entre la Ville de Reims et les autres communes. Le Centre de Supervision Urbain sera donc le premier service que Reims mettra à disposition des communes voisines.

Un bâtiment de 1 200m2, se situant rue Ernest-Renan, aménagé et mis à disposition par Reims métropole. «Il s’agit d’un des nombreux sites vides trouvés à notre arrivée et qui sont une charge pour la collectivité. Il s’agit d’une friche d’Arcelor Mittal, acquise de manière hasardeuse à l’été 2013. Le site a le mérite d’être bien desservi et a une capacité de parking non négligeable». En 2015, les sites rue Thiers et rue du Temple vont être abandonnés, sera conservé simplement un accueil à l’îlot Jadart. Le déménagement des policiers municipaux aura lieu en avril et l’installation du Centre de Supervision Urbain en octobre. Coût : 1,6 M€ d’investissement en 2015 pour Reims métropole et 539 000 € pour la Ville.

Enfin, on trouve dans ce «plan d’action sécurité» deux autres principes concernent les gens du voyage et les comportements gênants en ville. Il s’agit de organiser l’expulsion des lieux squattés illégalement et des campements illégaux des gens du voyage et réprimer les comportements gênants en ville et de verbaliser les comportements véritablement gênants en ville dont la station assise prolongée gênant le passage des piétons, les regroupements de personnes avec plus de deux chiens, l’ébriété sur la voie publique.

Pour la Ville de Reims et Reims métropole, il faut agir aux côtés des autres communes de l’agglomération sur l’ensemble de la chaîne de la sécurité, de la prévention et de la dissuasion (vidéo-protection) à la répression puis à la réparation (travail d’intérêt général). Le «Conseil Intercommunal de Sécurité et de Prévention de la Délinquance», instrument de gouvernance à l’échelle du territoire intercommunal chargé de l’élaboration et de la mise en oeuvre d’une feuille de route appelée «Stratégie territoriale de sécurité et de prévention de la délinquance» verra cette gouvernance simplifiée.
 

Reims : le tout sécuritaire qui va coûter cher
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