Le 24 mai 2012, l'entreprise Mondial Mateflex, située sur la zone industrielle de Crancey, une société spécialisée dans la fabrication de matelas, décidait de se séparer d'une partie de ses quarante-quatre salariés au motif d'une importante baisse de production liée à la perte de son principal client, la société But.
La CFDT, chargée de la défense le 25 juin prochain devant la barre des prud'hommes de Troyes de sept des neuf salariés licenciés, fait remarquer que «Alors que la direction vient de licencier neuf salariés, suite au départ de But, on s'aperçoit que les 35 heures ne suffisent pas pour assurer la fabrication des matelas et des sommiers, la direction utilisant alors les heures supplémentaires pour répondre aux besoins de la production». L'obligation de reclassement incombant à l'employeur n'aurait été pas respectée «rendant donc les licenciements dénués de cause réelle et sérieuse».
«En aucune manière cette situation ne permet d'engager des licenciements, tout du moins de la manière avec laquelle ils ont été décidés il y a un an à l'encontre de ces neuf salariés».