La loi sur le mariage gay passe mal chez certains élus ruraux. Voici quelques réactions de ces maires ruraux.
«Je mettrai un cadenas sur les portes de la mairie. Je ne marierai pas de couples homosexuels et cela, quelles que soient les conséquences. S'il faut démissionner ou aller en prison. Si un de mes adjoints veut le faire, je cadenasserai les portes de la mairie. J'irai jusqu'au bout».
«Il n'est pas question pour moi de célébrer un mariage homosexuel. C'est contre ma conscience. J'estime que c'est contre-nature, incohérent, même si je respecte chaque personne et que je ne suis pas homophobe. Le président aurait dû laisser aux maires une liberté de conscience pour que nous puissions avoir la possibilité de refuser. Pour moi, cette affaire a été la goutte d'eau qui a fait déborder le vase. Je ne vais pas démissionner parce que mon mandat arrive bientôt à échéance mais, à cause de cela, je ne me représenterai pas».
«Si c'est obligatoire, on ne peut pas faire autrement. Si vraiment un couple homosexuel veut se marier, j'essaierai ou je le ferai faire, mais ça ne me tente pas du tout. S'ils pouvaient aller ailleurs, ça m'arrangerait».
«Je me situe plus dans l'opposition et je ne suis pas spécialement pour cette loi. Si on me le demande, je le ferai malgré mon opposition. C'est la démocratie. Il fallait gagner les élections».