Fin juillet, on apprend que l'usine de Glaire intéresse le numéro 3 de la moquette chinois, l'entreprise Kaili (1 200 salariés). Son PDG officialise ce rapprochement le 29 juillet à Charleville.
Moins de deux mois plus tard, retournement de situation. Alors que les actionnaires ont acquis il y a quelques années pour 1,1 million d'euros en actions, le groupe de l'Empire du Milieu proposerait de leur racheter… 50 000 euros.
S'ils ne se disent pas hostiles à Kaili, les actionnaires majoritaires (dont l'ancien PDG, viennent pourtant de présenter un contre-projet, destiné selon les syndicats à «reprendre l'usine en main». Ils l'ont présenté jeudi lors d'une réunion confidentielle. Or ce plan exige de sérieuses économies («6 à 10 %») et comporte des menaces sur l'emploi, avec un nouveau plan de restructuration à la clef.
Selon la CFDT, ce projet entraînera «une baisse de l'effectif de 16 salariés».
Les délégués du personnel espèrent en savoir plus lors d'un comité d'entreprise extraordinaire, prévu le 26 septembre.