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16 février 2013 6 16 /02 /février /2013 14:14

Transcom-20130214.jpgLa différence est subtile mais essentielle. Jeudi midi, les salariés de Transcom n'ont pas séquestré leur directeur. Ils l'ont invité à rester dans les locaux, «sans violence ni contrainte», pour obtenir des réponses à leurs questions. C'est ainsi que durant un peu plus de deux heures, le directeur des centres d'appels de Soissons et Raon-l'Étape se retranchait dans une salle de réunion, cernée par le personnel de cette plateforme.

Mardi, 70 salariés de Transcom Soissons et une quarantaine du centre d'appels de Montluçon s'étaient rendus à Vélizy, dans les Yvelines, pour soutenir leurs représentants du personnel lors de la réunion du comité central d'entreprise. Ils espéraient revenir avec la réponse à cette question : Transcom France, filiale de Transcom Worldwide, se dirigeait-elle vers une liquidation ou un plan social ? La direction n'avait pas été en mesure de leur répondre.

Placée en redressement judiciaire en janvier par le tribunal de commerce de Versailles, la filiale n'a pas su séduire de repreneurs suffisamment crédibles. La centaine de salariés soissonnais l'a appris vendredi dernier.

«On a réussi à lui faire dire, ce matin, en réunion qu'on allait fermer alors que ça fait des mois qu'il nous dit : ça va aller.» Ce nouveau refus du groupe de répondre au personnel, l'intersyndicale sait ce qu'elle doit en penser : «Ils veulent laisser pourrir la situation».

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