Une fois de plus, l'affaire de la société Tergal à Saint-Quentin contre ses anciens salariés a été renvoyée, au 17 décembre cette fois. En fait, les parties tentent de trouver un accord en parallèle sur un autre terrain, au tribunal de commerce.
Plus d'une centaine de salariés de l'usine de textile gasiaquoise avait saisi le conseil de prud'hommes en août 2010, chacun individuellement. Les demandes de dommages et intérêts pour licenciement sans cause réelle et sérieuse varient selon l'ancienneté et les qualifications des plaignants. Les sommes réclamées vont de 19 000 à 80 000 euros.
Vers la fin 2009, la société Tergal avait licencié 134 de ses salariés. Entrée dans une procédure de redressement judiciaire, puis de liquidation judiciaire, elle a par la suite vendu ses machines aux enchères, quand tous les repreneurs potentiels s'étaient désistés.
Dans l'affaire Tergal, les négociations sur un accord au tribunal de commerce concernent l'ensemble des salariés et les dossiers ne sont plus traités de façon individuelle, alors que chacun avait dû faire le recours auprès du conseil de prud'hommes.