Six après la liquidation judicaire de la société de traitement du textile TASQ (Teintures et apprêts de Saint-Quentin), où plus d'une centaine d'employés ont été licenciés, Jean-Paul a réagi. Devant le conseil des prud'hommes hier, son avocat, a réclamé 36 mois de salaire, soit 54 000 € pour licenciement sans cause réelle ni sérieuse.
En 2010, la cour d'appel d'Amiens avait donné gain de cause à une trentaine d'anciens salariés, qui avaient été déboutés en première instance.
«Mais où sont les 70 autres ? Il y a encore les deux tiers des licenciés à n'avoir rien fait sur le plan judiciaire». Ces derniers ont encore jusqu'en juin 2013 pour mener une action devant les prud'hommes.
Le délibéré sera rendu le 24 septembre.