Le dossier de l'usine Porcher, fermée depuis plusieurs mois par décision de son actionnaire, le groupe international Ideal Standard, n'est pas achevé. Loin s'en faut. Outre le suivi des actions de reclassement des personnels, il demeure la question de la dépollution du site, et celle de l'amiante.
Les élus du CHSCT (comité d'hygiène, de sécurité et des conditions de travail), dont le licenciement a été refusé par l'inspection du travail justement pour leur permettre de surveiller les opérations, ont été réunis mercredi.
La direction d'Ideal Standard les a informés que les opérations de désamiantage allaient démarrer. «Mais il ne nous a pas été délivré de calendrier !»
«La direction d'Ideal standard nous a proposé de déménager le CHSCT dans un hôtel de la ville. Ce qui prouve à quel point l'amiante est partout ! Mais pas question de réunir cette instance dans une chambre ou une salle d'hôtel. Nous allons rester sur place et le CHSCT ne sera pas tenu à l'écart.»