La société Toreador, quatrième producteur de pétrole français, et son partenaire Hess Oil France, filiale française, réalisent actuellement une plate-forme d'exploration pétrolière près de Huiron. Si le forage du sous-sol n'est pour l'instant pas programmé, l'infrastructure nécessaire au forage sera néanmoins achevée d'ici à deux mois.
Et si prospection il y a, ce ne sera pas avant fin 2012 début d'année 2013. Trois sites sont sur les rangs de la prospection, celui de Huiron mais également celui d'Ecury-sur-Coole et un autre installé en Seine-et-Marne.
Exploration ne veut pas dire cependant exploitation du pétrole. Car si l'onen croit le taux de succès des explorations, celle de Huiron aurait de grandes chances de se solder par un échec : seul un forage sur cinq, voire sur six, s'avère fructueux. Un taux de succès faible comparé à l'investissement financier engagé : entre 3 et 6 millions d'euros sont nécessaires pour réaliser les études, les travaux et l'exploration.
Cependant, à Huiron, la recherche peut s'avérer plus fructueuse qu'ailleurs.
A Huiron, Courdemanges et Châtelraoult, Lundin International exploite trois puits de pétrole depuis 1994,
année où la société les a rachetés à Elf Aquitaine venue s'installer en 1984. Aujourd'hui, les puits
de Courdemanges et Châtelraoult produisent chacun mensuellement 150 m3 d'or noir. A Huiron, la production est pour l'instant arrêtée mais les études sont toujours en cours. De petites productions
comparées à celles de Montmirail, où siège Lundin International, avec 200 m3 de pétrole sortis chaque jour d'une petite centaine de puits. La concession d'exploitation prévue initialement pour une durée de vingt-cinq ans dans l'arrondissement de Vitry est sur
le point d'être renouvelée.