«Depuis le 14 juin, nous n'avons plus de travail, plus de salaires et même pas de papiers pour pouvoir nous inscrire au chômage», résument les salariées du Franprix de Mussy-sur-Seine.
Les quatre salariées n'ont alors plus aucune nouvelle de leur patron. Elles envoient quand même un courrier recommandé pour rappeler qu'elles sont prêtes à travailler. Leurs salaires de juin ne sont pas versés, pas plus que ceux de juillet et août.
Les employées saisissent le conseil des prud'hommes puis le tribunal de commerce. Celui-ci nomme un juge enquêteur qui ne peut que constater la fermeture du supermarché.
Le tribunal de commerce a placé la société Mussy distribution en redressement judiciaire. Le mandataire va pouvoir immédiatement solliciter le fonds de garantie des salaires pour que les salariées touchent enfin leurs salaires.
Le tribunal a fixé une nouvelle audience au 11 octobre. À cette date, quoi qu'il arrive, il devrait prononcer la liquidation judiciaire de l'entreprise. Ce qui permettra de licencier les salariées et leur offrira la possibilité de trouver un autre emploi.