Le président du département était hier à Epernay pour rencontrer 5 des 38 bénéficiaires du dispositif communément appelé «RSA -7 heures». Testé dans 17 départements, il propose à des bénéficiaires du revenu de solidarité de «remettre le pied à l'étrier, 7 heures par semaine»,selon l'élu.
Pendant leur contrat, les bénéficiaires perçoivent le RSA et un revenu pour leur travail, pour un gain supplémentaire de 130 € par mois en moyenne.
Le conseil général qui prend en charge la majorité de ces contrats (34 sur les 38 déployés dans la Marne), encadre ces bénéficiaires, notamment sur la thématique de la mobilité, dans l'optique d'une insertion ultérieure. Car le RSA-7heures est limité à une période de 6 mois non renouvelable. Il concernera au final une centaine de personnes.
A l'heure du bilan, on s'interrogera sur la complexité du dispositif notamment pour ce qui est du calcul du RSA et du revenu du travail. Mais aussi sur l'encadrement important qu'il nécessite et son coût «qui n'est pas encore estimé».
Dans la Marne, environ 14 000 personnes disposent du RSA. Un chiffre en constante progression.