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22 octobre 2011 6 22 /10 /octobre /2011 12:38

Comme le reste des filiales françaises du groupe Hollandais Circle Printers, le site de Mary-sur-Marne a été placé en redressement judiciaire en février 2011.
La branche française du groupe multinational dont l'activité principale est l'imprimerie employait un millier de salariés en France, dont une grande partie en Seine-et-Marne.

Le groupe comprenait trois sites de production et deux entités administratives. A Mary-sur-Marne, Circle Printers employait 460 personnes dans l'imprimerie géante Didier Mary (ex-Quebecor) rachetée en 1995 avec le groupe Jean Didier. A Lizy-sur-Ourcq, il s'agit d'une structure économique.

A Pontault-Combault (Seine-et-Marne), le groupe détenait deux sites : Graphic Brochage, spécialisé dans le brochage et le façonnage, et BHR, la filiale de routage de presse magazine. Celle-ci n'a pas été touchée par la mesure de redressement judiciaire. Enfin, le groupe détenait en Seine-et-Marne, l'imprimerie Fécomme à Claye-Souilly.

Pour terminer, la plus ancienne imprimerie du groupe, Hélio Corbeil Essonne, employait environ 150 salariés à Corbeil-Essonnes (Essonne).

La décision douloureuse pour l'imprimerie de Mary- sur-Marne a été connue à l'issue de 7 mois de période d'observation, le 6 octobre. A cette date Le tribunal de commerce de Meaux a surmonté ses «réticences sur la capacité financière et la pérennité de l'entreprise» en désignant H2D comme repreneur.
Cependant cette reprise ne s'est pas faite sans «casse» : plus de 200 salariés ont été « remerciés ». Le plan social mis à exécution est un coup dur pour le bassin d'emploi de la région Château-Thierry. Plus de la moitié des employés axonais font les frais de ces licenciements économiques.

Les fonds dégagés par la société qui les employait sont en effet assez minces. Le montant total alloué au plan de sauvegarde de l'emploi (reclassement) est très faible : 350 000 euros. Après calcul, cela représente 1 750 euros par salarié. Tout juste de quoi payer un bilan de compétence. Un peu mince pour se former à un nouvel emploi…

Le travail de reclassement a été confié au cabinet Anthéa. La cellule castelle fonctionne depuis cette semaine.

«57 % des personnes concernées ont plus de 45 ans. C'est une population qui a des compétences techniques, mais très spécifiques, et est souvent peu diplômée. La nécessité d'avoir un bilan professionnel précis s'impose».

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